samedi 30 juin 2012


Samedi 23 juin, chronique d'une journée ordinaire

Nous partons ce matin du village de montagne de Tryavna, ou nous avons passé deux agréables journées. Nous pensions rejoindre Dabrobvo par une petite route mais renseignements pris cette route est coupée donc nous prenons le train .
C'est bien aussi le train et cela nous permet de voir toutes les côtes que nous avons évitées. Après avoir traversé une plaine déserte avec des villages tout aussi déserts nous arrivons à Panicherevo. La terrasse du café est accueillante et une jeune fille nous entendant parler Français se risque à quelques mots en anglais. 



C'est ainsi que nous avons discuté avec des jeunes du village à l'ombre des tilleuls une bonne partie de l’après-midi. Tout y est passé, de leur prénoms, dates des vacances, la marque des vélo, jusqu'aux noms des joueurs de foot Français ou nous avons vu que Zizou est encore à l'affiche
nous avons repéré pour ce soir un hôtel à trois km de Panicherevo mais malheureusement complet. Nous devons nous résoudre à planter la tente au bord du lac.
On a trouvé pire.  Pas si mal pour une journée ordinaire !


lundi 25 juin 2012

Yes yes yes, a joke !!

Si vous rentrez dans ce magasin
qu' allez vous demander  ?

samedi 23 juin 2012



La BULGARIE

La monnaie : le LEV (1€ = 1,96LEV)
L'alphabet : c'est le cyrillique
Salaire moyen : 150€

La Bulgarie était le bon élève du communisme jusqu'en 1989 et depuis la chute du mur de Berlin tout à basculé et ce pays est parti sur la voie de la démocratie.

Nos interrogations :
Nous laissons de côté nos guides « bikeline » qui nous étaient bien utiles et il va falloir gérer l'itinéraire avec la carte et le GPS. Allons nous prendre des grandes routes ou routes secondaires ?. Y a t-il des campings ?, peux t-on faire du bivouac ?, est-ce que les Bulgares sont aussi accueillant que les Roumains ?

 Cela fait une semaine que nous sommes partis de Ruse (frontière avec la Roumanie) et nous déconseillons d'utiliser les routes nationales E85 et 55 qui sont les passages obligés pour les camions qui transitent vers la Turquie. Nous en avons fait l'expérience et cohabiter avec des 38 Tonnes n'est pas très rassurant. Même s'ils nous avertissent avec un bref coup de klaxon, ils nous double en nous frôlant de près. Il n'est pas rare de rencontrer des gros morceaux de pneus sur le bord de la route.



Nous n'avons pas pu éviter ces grands axes durant deux matinées et dès que l'on a retrouvé des petites routes on a pu apprécier de nouveau le plaisir du vélo.
Des petites routes nous ont conduit dans la charmante ville de Tryavna en moyenne montagne qui se trouve dans le nord du massif des Balkans.
C'est une ville qui date du 12em siècle et connue pour son architecture, ses sculptures sur bois et ses peintures d’icônes.
Nous en avons profité pour faire une pose d'une journée. Nos mollets ont été mis à rude épreuve car nous avons fait 1200m de dénivelé, mais le paysage en valait le coup.
En ce moment le chaleur est une difficulté supplémentaire. Nous partons  de plus en plus tôt entre 6h et 6h30 du matin pour rouler dans de bonnes conditions. Des 11h la chaleur se fait vraiment sentir  et il fait plus de 30°C . Il semble que la température soit anormalement élevée pour cette période et que l'Europe de l'Est traverse une période de canicule !
Aujourd’hui nous avons mis nos vélos dans le train pour éviter de prendre une grande route. 
Nous ne sommes plus qu'à 160 km de la frontière Turque. A bientôt

Ruse

kiosque à journaux et cigarette

Petit magasin dans un village
Tôt le matin à Veliko Tarnovo
Les camions sur la nationale 55

Tryavna

mardi 19 juin 2012

En souvenir des nombreux cadeaux que j'ai eu pour mon départ en congé, le collier de nouilles de ma collègue de travail, Sylvie qui a eu un rôle déterminant dans le sort de notre dimanche soir.
L'action se déroule dans le petit village de Koshov (Bulgarie) qui se trouve à une trentaine de km de la ville de Ruse (frontière avec la Roumanie)
clic.clic pâtes@Sylvie


Nos impressions sur la Roumanie



Nous avons découvert un pays plus pauvre que ceux que nous avons traversé jusqu'à maintenant mais dont l'accueil et la curiosité des habitants lors de notre passage ont été aussi des plus chaleureux.
 Les villes sont différentes avec leurs vitrines de magasins plus que discrètes, qui n'invitent pas à y entrer . Nous étions obligés de passer la tête à travers la porte pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. C'est tout le contraire de chez nous. L'absence de publicité confirme aussi cette volonté de discrétion. Les grandes surfaces de magasins n'ont pas encore investi les villes et l'on trouve encore bon nombre d'épiceries ou l'on trouve le nécessaire.
On avait  du mal à repérer les centre ville;  dans les villes moyennes il s'articule autour de tout ce qui est administratif (poste, hôtel de ville ,palais de justice ...etc) et souvent autour d'un parc central. Ce centre ville est très aéré (larges avenues) sans publicité. Les magasins sont à part et limités à une ou deux rues et dès que l'on s'en éloigne on se trouve quelques fois nez a nez avec des vaches ou une carriole tirée par un cheval .
A Turnu Magurele (20 000 hab) et à Drobeta Turnu Severin (80 000hah), vous connaissez bien sur ! , les grandes rues et avenues rectilignes étaient vraiment calmes .Il y a très peu de voitures voir pas du tout, même le soir vers 18h. Et bien sur toujours quelques chiens abandonnés par ci par là .
Les habitants des villages roumains travaillent à l'entretien des fossés et au nettoyage des rues (par les femmes) et au désherbage à la pioche des champs de maïs. Ici on n' arrose pas et le désherbant ne semble pas être utilisé. Le transport de tout ce qu'on veut se fait encore en charrette à cheval  et le croisement de ces véhicules étranges et écolos ont rythmé les journées de nos dix jours passé en Roumanie sans oublier les sourires, les  'alo' et les 'drum bun' (bon voyage) adressés à notre égard.









mercredi 13 juin 2012

La Roumanie s'appelait avec un autre nom il y a un certain nombre d'années !


Indice: Un constructeur célèbre s'est approprié le nom  
Alors comment s'appelait-elle ?
Chez le coiffeur et le Barbier




Brigitte:
pour le brushing il faudra encore attendre un peu !!
Bernard:
C'est la totale !


Les routes, les villes et les villages.

Depuis que nous sommes en Roumanie, il n'y a plus de panneau concernant l'Eurovélo6, donc le guide (Bike line) nous est bien utile. 
Nous suivons actuellement des routes ou il y a très peu de circulation et nous sommes surpris de rencontrer autant de charrettes à cheval.

Surprise de dernière minute
On a plus le choix il faut y aller


Dans les villages, seule la route principale est goudronnée, sinon c'est de la terre battue.
Dans les villes que nous traversons il y a pas de risque de se faire renverser par une voiture car il y en a très peu.
Il nous est arrivé une fois d'être obligé de prendre une route à fort trafic pendant une vingtaine de kilomètres et partager la route avec les camions, nous avons eu des moments de stress.
 




Les villes ou villages sont très animés le soir; les habitants se retrouvent dans les rues, les parcs, ou sur les places pour discuter, jouer, faire une partie d'échecs ou de jeux de dames



 







Dur dur de trouver un restaurant dans certaines villes car il n'y en pas.
Au fait, ne vous attendez pas à recevoir de carte postale car nous n'en trouvons pas


mardi 12 juin 2012

Nos rencontres au cours de notre voyage en Roumanie...

C'est un moyen de locomotion et de travail encore très utilisé dans ce pays




Aller on se dépêche !!
Il est 13h et nous cherchons un coin à l'ombre pour manger.
Brigitte repère un parc ombragé qui s'avère être une école.
Des lycéens nous proposent de nous installer et très vite nous sommes accueilli par la Directrice, Claudia qui nous invite à venir dans son bureau et nous fait visiter une partie du lycée.
L’accueil est fort sympathique et nous passerons une bonne partie de l'après-midi avec l'équipe pédagogique.
L'équipe pédagogique du lycée de la ville de Cetate


Il est 16h30 et il faut que l'on reprenne la route pour Calafat
L’accueil des Roumains n'est pas une légende. Nous traversons beaucoup de villages et nous sommes surpris des signes d'encouragement spontanés lors de notre passage
La Roumanie 

La monnaie c'est le LEI (1€ = 4,4 LEI)

Nous quittons l'alphabet cyrillique pour retrouver une langue latine et nous comprenons même quelques mots


Quelques mots: Bonjour bonna ziera, au revoir la révedéré, biere bere

Après la Croatie (160km) et la Serbie (300km dont 80 en bus), nous voici en Roumanie depuis le 6 juin.
La chaleur ne nous quitte pas , il fait 35°C, voir plus et nous avons du nous adapter en roulant bien plus tôt le matin et pause obligatoire l'après-midi avant de repartir vers 17h. 
Ici la police est omniprésente peut-être parce que nous sommes sur une ligne de frontière.
 
Nous rencontrons les premiers chiens errants qui peuvent être nombreux et même en leur criant dessus ils ne sont pas toujours facile à faire partir (c'est Bernard qui parle ), Brigitte est loin devant. Sinon nous n'avons pas encore testé les sifflets anti-chien.
(Brigitte parle). Il n'y a pas que des chiens errants mais aussi des chats maigres !.

Durant deux jours nous avons fait un très beau parcours. Nous avons vu le Danube grand comme un immense lac à la hauteur de Moldova veche pour ensuite se rétrécir au milieu de falaises et de montagnes pour arriver à un point très étroit, magnifique... 


No comment, la routine


vendredi 8 juin 2012

En partant de Belgrade en direction de la Roumanie.

A la sortie de Pozarevac notre petit drapeau français a accroché le regard d'une Serbe qui nous parle très bien en Français (elle habite à Toulon !).

Nous avons parlé de notre passion pour le voyage qui semblait beaucoup l'intéresser car elle souhaiterai aussi réaliser le projet de relier la France à la Serbie en vélo.

Nous en profitons pour lui donner le bonjour et si par hasard elle nous lit pourrait-elle nous redonner ses coordonnées mail pour lui renvoyer les photos (nous sommes désolé nous avons égaré vos coordonnées) 
 

Nous avons un problème devant ce panneau, on voudrait savoir à combien de kilomètres nous sommes de Belgrade ?
Aidez nous, aidez nous ??

Belgrade
Après avoir fait 10km de piste et 10km de route à fort trafic nous sommes contents d'arriver à Belgrade par une piste cyclable le long du Danube qui se termine sur un pont qui nous livre à la circulation dense de la ville.

Chaleur et pollution sont au rendez-vous et pour finir une côte nous attend car Belgrade est en partie sur une colline. 
Cette ville nous est apparue ancienne et peu entretenue, De nombreux immeubles sont noircis par les années ou la pollution, mais malgré tout elle a son intérêt car c'est une des capitales les plus anciennes d'Europe.  Elle a été très convoitée au cours de l'histoire, envahie et détruite 37 fois ! 

 
théâtre de Belgrade
Nous recommandons l'auberge de jeunesse de Hostel Montmartre (www.montmartre-hostel.com) ou nous avons eu un très bon accueil par le propriétaire qui parle très bien le Français et qui nous a parlé de sa ville avec passion.

En face du théatre
















Rencontre à Belegis.

Depuis que nous sommes en Serbie, il n'y a plus de camping et les hébergements sont peu nombreux. Nous avons tenté toutefois de solliciter quelques habitants pour poser notre tente mais après quelque refus un habitant nous a proposé un endroit ou nous pourrions camper.
A pêne a-ton déballé la tente que le fils de la maison d'à côté nous offre des petits pains et le lendemain matin nous aurons le plaisir de partager le café avec ses parents. Nous avons apprécié cet accueil sympathique
La Serbie

La monnaie, l'alphabet
La monnaie, c'est  le  Dinar (1€ =115dinar)
Pas facile de circuler quand tous les panneaux sont écrits avec l'alphabet cyrillique, heureusement les anciennes connaissances en Russe de Brigitte vont pouvoir nous aider  mais il faut avouer que cela fait un réel changement avec les pays précédents.


Beaucoup d'automobilistes klaxonnent quand ils nous croisent ou nous interpellent dans la rue.
On entend de la musique orientale dans les cafés et on boit du café turc, mais ce n'est pas un hasard puisque les Turcs sont restés en Serbie durant 350 ans.

L’alphabet en Serbie : On utilise les deux alphabets, cyrillique et latin . On apprend les deux à l'école. Le cyrillique est l'alphabet officiel qui est utilisé dans les administrations et dans la presse politique (équivalent du journal le monde) et le latin dans la presse populaire.
L'alphabet cyrillique comporte 30 lettres et la correspondance avec le latin est une simple transposition de lettre à lettre. 


Sur la route de Novisad nous rencontrons Mireille et Michel , de Saint Cyr sur mer qui se dirigent comme nous en direction de la mer noire.
Nous passerons trois jours agréables avec eux jusqu'à la frontière Roumaine.




Novisad

Depuis la frontière serbe la circulation est dense et la piste cyclable est oubliée pour l'instant mais nous l'avons retrouvé quelques kilomètres avant Novisad avec de longs passages dans la forêt au bord du Danube puis une grande promenade aménagée récemment pour les Novisadiens (?).
En ce samedi après-midi cette promenade est utilisée par les vélos, joggeurs, piétons.
Novisad, c'est une ville au lignes très rectilignes rappelant des images de villes soviétiques. 
 
Petrovaradin
La forteresse et la ville de Petrovaradin de l'autre côté du Danube est beaucoup plus ancienne et c'est d'ailleurs le nom que portait Novisad au 17em siècle quand la ville était sous domination Austro-Hongroise.

Vukovar, le 1 juin
Nous traversons une petite ville dynamique en reconstruction qui compte encore beaucoup de maisons en ruine, côtoyant des maisons toutes rénovées.
Durant la dernière guerre les habitants de cette ville ont fait preuve d'un héroïsme légendaire en infligeant de lourdes pertes à l'agresseur durant trois mois de siège.
Vukovar a été détruite par l'armée Yougoslave le 18 novembre 1991

L'extraordinaire résistance de Vukovar a épargné la guerre à la majeure partie du territoire.
Château d'eau détruit et transformé en mémorial contre la guerre


En plein centre ville












Nous quittons la Croatie ou nous avons passé trois jours et parcouru 165km