mardi 24 juillet 2012


Direction le sud
du 17 au 25 juillet
Après cinq jours bien remplis en Cappadoce,(camping á Goreme) nous partons pour Mersin,au sud-est de la Turquie.
Cinq cent kilomètres plus loin on découvre le sud avec des paysages très arides et surtout une chaleur très étouffante et humide ( 39 C) . C'est suffoquant!
Tout au long de ce trajet en bus ,ce qui nous a surpris, c'est de voir surgir au milieu de ce paysage très sec des villes aux multiples immeubles en construction. On a vraiment l'impression que ces villes ont poussé au milieu de nulle part, comme par exemple ADANA. C'est une ville d'un million d'habitants. Quatrième ville de la Turquie, cette ville vit principalement de l'industrie du coton.
Il est 14h, nous arrivons á Mersin. Difficile de remonter sur nos vélo avec cette température !. On reprend la route vers 16h . Il faut que l'on sorte de cette grande ville pour pouvoir planter notre tente ! on ne sait pas ce qui nous attend!
On fera 38km sur une route á quatre voies, assez chargée. On mettra beaucoup de temps pour sortir de cette ville, c'est très fatiguant de cohabiter avec toute cette circulation, surtout avec les bus et les dolmus (minibus) qui ne font pas attention à nous !.  Il est 20h, on transpire encore, nous plantons la tente ds un camping entre la mer et la fameuse route à quatre voies.
la nuit a été très difficile entre le bruit de la circulation et la chaleur, on n'a jamais autant transpiré !, impossible de rester sous la tente, Bernard dormira dehors, quand a moi je reste sous la tente avec l'entrée grande ouverte. Beaucoup de monde dort dehors, il y en a même sur les tables.
Les deux jours suivants on fait tant bien que mal 40 km par jour. On ne roule que le matin (maxi jusqu’à 11h ) .Dès huit heures il fait plus de trente degrés
 
La côte méditerranéenne est très belle mais un peu abîmée par cette frénésie de béton. De grand hôtels poussent comme des champignons.
Cette nouvelle route nous offre tout de même de beaux points de vue sur plusieurs criques aux eaux turquoises
Sur la route de Kiskalezi, en bord de mer, loin de la grande route on est invités á partager le petit déjeuner d' une famille turque de Mersin venue passer une journée de farniente.

Au menu tomates. Concombres, œufs, poivrons farcis au riz , et de délicieuses dolma (feuilles de vignes farcies ). Délicieux et très convivial ! et bien sur accompagné d'un bon çay (thé) .
Après 120 km le long de la méditerranée,nous arrivons á Tasucu, petit village très agréable, plutôt calme, loin des décibels d'autres stations balnéaires .
Tasucu est devenu le principal port d'embarquement pour Chypre du nord. Nous passerons deux jours agréables dans une petite pension les pieds dans l'eau avant de prendre un bateau rapide pour rejoindre Girne, port de Chypre du nord.

Meltem pansiyon à Tasucu

Vue de la pansiyon

Ataturc à Tasucu
délicieux baklava de Tasucu





















Petite information de dernière minute.




Ne vous inquiétez pas s'il n'y a pas de nouvelles, mais AINBLOG sera momentanément interrompu pour cause de vacances á Chypre et petit voyage au Liban pour le mariage d'Emilie et Guy.

A bientôt!

Girne (vieille ville)

lundi 23 juillet 2012

La Cappadoce, c'est tout simplement étonnant et beau !


Décorée mais elle fonctionne aussi

Magique

Atchoum !
Pas de honte nous avons craqué pour le scoot !


Ville souterraine en Cappadoce



Église et peintures rupestres dans la montagne
Brigitte s'entraine au tissage de tapis

Il y en a partout
En haut c'est encore plus beau








Vallée de l'amour

A presser modérément

Petit village accroché à la montagne
Elle est belle ma poupée

Églises rupestres


jeudi 19 juillet 2012

Safranbolu (9-10 juillet)
Dans le nom de cette ville, on devine que la culture du safran doit constituer une activité importante et c'est effectivement le cas. 
Mais Safranbolu est aussi une ville d'histoire ou l'on parcourt des ruelles au milieu des maisons ottomanes (konak).



Ces maisons de bois sont assez particulières avec une taille plus grande à l'étage qu'au rez de chaussé. 


La vie devait être particulière à l'époque puisque femmes et hommes vivaient séparément dans ces maisons.
La cuisine comportait un passe plat tournant pour que les femmes ne voient pas les convives hommes.
Cette ville était sur la route de la soie et on peut imaginer les nombreux marchands s’arrêtant dans le caravansérail avec leurs chameaux et leur chargement. Une  grande animation devait y régner.
Pour assurer le repos des marchands et des chameaux, ces caravansérails étaient placés tous les 35km, distance effectuée par les chameaux en une journée.

Vue de Safranbolu

ruelle sympathique de Safranbolu

maison ottomane

Fontaine de village

Entre hommes !

Entre femmes !

Salle de bain placard

Caravanserail
En direction de la Cappadoce par Ankara

Après avoir passé deux jours à Safranbolu nous rejoignons la Cappadoce en bus (500km) avec une correspondance par Ankara.
Grande animation dans l'otogar d'Ankara qui ressemble a un aéroport. Nous devons faire le choix au milieu des nombreuses compagnies de bus représentées dans cet otogar pour nous rendre a Goreme en Cappadoce.
Pas facile quand on ne parle pas le Turc. Finalement Brigitte réussit a trouver les deux dernières places avec une compagnie de bus pour Goreme (5 heures de bus) avec nos vélo ! 
 L'otogar est sur deux niveaux. Pour rejoindre le niveau supérieur on nous indique l'ascenseur qui malheureusement est en panne. Il nous reste plus qu'une solution l'escalateur. Nous n'avions pas encore eu ce genre de situation; il a fallu improviser. On tient bien les freins serrés et çà passe. On a même pas enlevé les sacoches
otogar=gare routière en Turc

Vue sur Ankara

En attendant le bus


steppe
plateau anatolien
Après les paysages de montagne après Safranbolu en direction d'Ankara, nous traversons les steppes du plateau Anatolien  , le paysage a littéralement changé. Dans ces nouveaux paysages très secs nous longeons pendant plusieurs km un lac asséché salé. Très belles couleurs .
Lac salé

lundi 16 juillet 2012

Le 7 juillet 

On a frôlé la galère !

Nous partons d'Akcakoca pour avancer de 50km en direction de Zonguldak
Comme notre carte est peu précise, nous ne savons pas si nous allons trouver un hébergement dans un village pour notre étape.

Mais n'est-ce pas cela l'aventure !

La route est belle et monte raisonnablement. Vers 13h nous arrivons sans trop de difficultés dans la ville d'Eregli
Et là surprise, la ville compte 125000  habitants et nous qui pensions arriver dans un village  pour finir la journée. 
Alors que faire ! 
Tout réside dans la bonne décision a prendre et comme nous sommes joueurs, même avec les 40km de la matinée nous décidons de poursuivre.
Nous avons trouvé un petit café accueillant coincé  entre un vendeur de pastèques et la route nationale pour passer l'après-midi mais 17h arrive et il est temps de reprendre la route.
Nous pensions que la route devait être vallonnée et c'est un véritable col qui nous attend. La vitesse lente des camions nous croisant et les odeurs des freins chauffés nous laissent à penser que la côte va être raide
Pas de surprise elle l'est !.
Au bout d'un moment nous devons nous résoudre à pousser les vélos ! il y a bien un marchand qui nous offre quelques poires, avec un air de compassion, lors de notre passage mais nous ne savons pas comment cette journée va se terminer.
La nuit commence a tomber et a cet instant l'étoile Onur est apparue
Oui ! Onur, le proprio du resto que nous avons rencontré au bord de la route nous offre le gîte pour la nuit. Nous avons passé une partie de la soirée en sa compagnie et celle de ses parents avant de nous effondrer sur deux canapés au fond du restaurant
merci a eux.

En compagnie de la famille d'Onur
Avant la montée
Le 6 juillet 

 Nous passons une journée de repos (lavage du linge et entretien des vélos) a Akcakoca, capitale de la noisette (excellentes) au bord de la mer noire.
Nous sommes au camping Hambourg dans un verger de noisetiers tenu par le sympathique Erol qui a travaille pendant 15ans a Hambourg et avec qui on parle Allemand. Il est au petit soins avec nous !!!.


 Cela fait 3 jours que nous roulons entre autre au milieu des vergers de noisetiers qui couvrent les montagnes que nous gravissons .Encore des cotes toujours des cotes  et nos cuisses ont la vie très dure,et il fait très chaud.
 Nous sommes souvent doublés et klaxonnés par des motoculteurs tractant des charrettes. Le conducteur et les passagers n'hésitant pas à nous encourager. De nombreux sourires nous accompagnent.
 Dans la même journée on nous a offert sur le bord de la route de délicieuses prunes (excellent pour le tonus et le transit intestinal !) et au moment de notre repas dans un petit village, un plat rempli de yaourt bien frais.
 Tous ces moments partagés nous prouvent la grande l'hospitalité des Turcs.
village ou nous avons fait une pause
Akcakoca
Sur la route d'Akcakoca
Sur la place d'Akcakoca


dimanche 8 juillet 2012


Côtes et rencontres (du 2 au 8 juillet)

Après avoir passé 5 jours bien remplis à Istanbul nous sommes contents de retrouver les petites routes.
Depuis le 2 juillet nous suivons la côte, le long de la mer noire depuis Sile jusqu'à Zonguldak. Nous savions, aux travers des différents blogs que nous avions lus, que le relief était assez accidenté. 
Nous venons d'en avoir la preuve et certaines journées ne sont que succession de côtes et descentes à 12%. Les jambes sont mises à rude épreuve et les freins aussi. Les paysages sont très variés et nous offrent par moment de jolis points de vue sur la mer.
Il nous arrive souvent de pousser les vélos.
Les rencontres, ah les rencontres!
Hormis les sites touristiques ou les contacts sont plutôt marchands, dans les campagnes rien ne se passe comme ailleurs.
- Une femme nous aperçoit du haut d'une fenêtre de sa ferme et nous interpelle, puis nous offre un coup à boire, nous invite à voir comment elle fabrique les galettes de mais. Cela s'est fini par une dégustation et nous aurions même pu rester coucher le soir.
- Nous sommes en train de gravir un col, une personne que n'avons pas vu, descend de la colline et nous offre des concombres.
- Il est 14h et nous pensons nous arrêter à la terrasse d'un bar pour manger.
Nous retrouvons Alexandra (Allemande) et James(Australien) que nous avons rencontrés quelques jours auparavant dans un camping. Vers 17h, après avoir passé une bonne après midi, ou les clients du café nous ont offert des glaces, des fraises, des concombres et pour finir le patron du café n'a même pas voulu que l'on règle nos consommations.
Ce sont quelques exemples qui sont notre quotidien et qui montre la grande hospitalité des Turcs

Rencontre avec Alexandra et James à Agva

12%

Autre rencontre lors d'une pause déjeuner

Un bon moment passé avec les enfants du village

Invitation sympathique


Bivouac au bord de la mer noire


Encore une côte !!