Nos impressions sur la Roumanie
Nous avons découvert un pays plus pauvre que ceux que nous avons traversé jusqu'à maintenant mais dont l'accueil et la curiosité des habitants lors de notre passage ont été aussi des plus chaleureux.
Les villes sont différentes avec leurs vitrines de magasins plus que discrètes,
qui n'invitent pas à y entrer . Nous étions obligés de passer la tête à
travers la porte pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. C'est tout
le contraire de chez nous. L'absence de publicité confirme aussi
cette volonté de discrétion. Les grandes surfaces de magasins n'ont pas
encore investi les villes et l'on trouve encore bon nombre d'épiceries
ou l'on trouve le nécessaire.
On avait du mal à repérer les centre ville;
dans les villes moyennes il s'articule autour de tout ce qui est
administratif (poste, hôtel de ville ,palais de justice ...etc) et
souvent autour d'un parc central. Ce centre ville est très aéré (larges avenues) sans publicité. Les magasins sont à part et
limités à une ou deux rues et dès que l'on s'en éloigne on se trouve
quelques fois nez a nez avec des vaches ou une carriole tirée par un
cheval .
A Turnu Magurele (20 000 hab) et à Drobeta Turnu Severin (80 000hah), vous connaissez bien sur ! , les grandes rues et avenues rectilignes étaient vraiment calmes
.Il y a très peu de voitures voir pas du tout, même le soir vers 18h.
Et bien sur toujours quelques chiens abandonnés par ci par là .
Les habitants des
villages roumains travaillent à l'entretien des fossés et au nettoyage
des rues (par les femmes) et au désherbage à la pioche des champs de
maïs. Ici on n' arrose pas et le désherbant ne semble pas être utilisé.
Le transport de tout ce qu'on veut se fait encore en charrette à cheval et le croisement de ces véhicules étranges et écolos ont rythmé les journées de nos dix jours passé en Roumanie sans oublier les sourires, les 'alo' et les 'drum bun' (bon voyage) adressés à notre égard.
Cela ressemble beaucoup à la Bosnie...
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